Et si le simple fait de se déplacer sur nos deux jambes pouvait remettre l’humanité à sa juste place ? Au delà de l’indéniable bienfait environnemental que représente la marche à pied face à tous les autres modes de déplacement, elle modifie en profondeur notre perception du monde, notre rapport à la nature, aux autres, à nous-même. La marche c’est le plus immédiat et le plus naturel des remèdes face à l’épidémie de sédentarité, c’est le moyen le plus direct d’aller vers l’autre, c’est notre action, celle qui engage l’entièreté de notre anatomie ; alors au delà des déambulations syndicales et des mouvements manifestes, marcher est-il un acte politique ?